Bien sûr tous et chacun connaissent le consensus habituel qui définie la longueur focale "normale de tout format d'image par sa diagonale de son plan-surface d'enregistrement. Le plus connu est célèbre et se retrouve dans l'ancien format-film 35mm (24 X 36mm) avec les objectifs de 50mm bien que le résultat de son véritable calcul se situerait plutôt autour de 43mm. Cette même règle s'appliquant aux autres formats cette dite longueur focale "normale" peut varier beaucoup.
De fait avec un angle de champs d'environ 45 degrés ou un peu plus, les objectifs "normaux" sont souvent perçus comme un peu trop discriminants et c'est pourquoi se sont développé une autre catégorie d'objectifs souvent qualifiés de semi-grand-angle avec un arc visuel de plus ou moins 65 degrés. Leur effet d'éloignement des sujets par rapport à notre vision personnelle n'est pas très prononcé et règle générale les distorsions engendrées par leur compression d'image restent modestes sinon imperceptible.
Au cours de la petite histoire de la photographie moderne plusieurs auteurs, reporters ou voyagistes ont privilégié cette autre distance focale normale comme avec les objectifs de 35mm dans le format 24 X 36mm parfois même s'aventurant avec des longueurs focales de 40mm surtout présent chez les appareils compacts mono-objectifs non-interchangeables. Plus près de nous plusieurs adeptes du 35mm film se rappellerons entre autres des Leica Summicron 35mm F2.0 ou des Nikon Nikkor AI(S) 35mm F2.8 comme des optiques de base très versatiles.
Aujourd'hui avec le développement prononcé et universel des objectifs-zoom les autres objectifs de longueur focale unique ou fixe ont pris un peu d'ombrage mais on assiste depuis une décennie à leur retour en force chez certains manufacturiers et plus particulièrement chez les systèmes compacts d'appellation "sans-miroir". C'est ainsi que chez Olympus, format de capteur MFT,on a développé toute une série d'objectifs nommés Premium et maintenant de la série "Pro" qui correspondent bien aux longueurs focales prisés par les amateurs de focales fixes. Parmi ceux-ci il y a ce 17mm F1.8 accompagné maintenant par son grand frère plus récent dit professionnel le 17mm F1.2.
L'Olympus M.Zuiko Premium 17mm F1.8 peut être le compagnon idéal d'un appareil compact comme les modèles OM-D E-M5 Mark II ou encore le Pen-F. Son champs visuel de 65 degrés correspond à un rendu visuel comparable à la zone de netteté de l'oeil humain même si notre champs visuel total est bien entendu beaucoup plus étendue. Ce 17mm F1.8 est compact et relativement léger. Sa mise au point peut être automatique ou manuelle à la volée puisque que la bague d'ajustement du point focal possède deux positions commodes et directement accessibles. Sa construction très métallisée est sérieuse mais l'objectif n'est pas qualifié officiellement par le fabricant de résistant aux intempéries.
L'Olympus M.Zuiko Premium 17mm F1.8 fait partie de cette catégorie d'optiques que j'aime nommer contextuel, i.e. en prise direct et à proximité du sujet. On retrouve dans cette famille d'autres longueurs focales comme les 12mm, 15mm, 20mm, 25mm ou encore les 42,5mm et 45mm, tous adaptés au format MFT, M4/3. Mais le 17mm a cet atout supplémentaire d'être véritablement un objectif "vadrouille" qui peut ramasser ou traiter à peu près n'importe lequel sujet spontanément. Et ce n'est pas un objectif intimidant, donc il est à l'aise en toute situation. C'est aussi l'objectif du reporter et du voyageur mais également du documentaliste puisqu'il respecte bien les proportions du sujet avec comme seule exception les gros-plans ou sujets rapprochés.
Parce que L'Olympus M.Zuiko Premium 17mm F1.8 n'est pas un objectif-zoom il exigera de la part du chorégraphe-photographe-auteur une plus grande disponibilité de mouvement en vue d'obtenir l'assurance d'un cadrage ou d'une composition adéquate pour son utilisateur et d'optimiser la qualité du résultat anticipé. Il en est ainsi de la plupart des objectifs à focales fixes bien entendu. Cependant ces objectifs de longueurs focales invariables sont des outils qui procurent une qualité d'image supérieure à bien des points de vue que les objectifs-zoom. Ils sont moins exigeants et plus linéaires pour les logiciels correctifs embarqués dans les appareils photos actuels. La correction moins grande induit ici une plus grande finesse de définition de l'image ce qui contribue à un post-traitement beaucoup moins destructeur même dans la situation d'un recadrage prononcé.
Peut-être découvrirez-vous que cet Olympus M.Zuiko Premium 17mm F1.8 est la seule optique que vous avez vraiment besoin ou encore la plus utilisée ou utilisable. Dans tous les cas ce 17mm saura bien remplir son mandat et deviendra un compagnon ou une compagne bien apprécié(e) n'en doutez pas!
Aucun commentaire:
Publier un commentaire