devant / derrière la caméra

21 avril 2025

Panasonic Lumix G 42.5mm F1.7 ASPH. Power OIS: L'excellent cadreur compact






 Cette optique de la série Lumix G de Panasonic semble exister depuis longtemps, si longtemps qu'on semble oublier sa performance exceptionnelle tout en demeurant compact dans la définition même du format de capteur d'images numériques Micro Quatre Tiers (M4/3 ou MFT). Introduit en 2015, le Lumix G 42.5mm F1.7 ASPH. Power OIS a fait l'unanimité chez ses utilisateurs et auprès de la plupart des analystes.

De fabrication japonaise, l'objectif ne pèse que 130g et sa longueur physique (sans son pare-soleil dédié) est de 5cm. Son diamètre est similaire et on peut utiliser des accessoires-filtres de 37mm. Il est doté d'une stabilisation optique interne (Power OIS) qui peut s'harmoniser avec celle contenue dans les modèles récents de la série Lumix G mais pas avec ceux offerts par Olympus/OM System. Le pare-soleil dédié à montage baïonnette est fournie à l'achat de l'objectif, une petite attention bien appréciée. La construction de l'objectif est soignée et sa monture est métallique. Toutefois le Lumix G 42.5mm F1.7 n'est pas catégorisé comme une optique résistance aux intempéries.


Le facteur de grossissement ou de rapprochement du Lumix G 42.5mm F1.7 Power OIS est d'environ 1.7X par rapport à l'objectif dit normal de 25mm pour le format M4/3 et c'est pourquoi plusieurs le catégorisent comme une optique conçue pour la photographie portraitiste bien que cette définition apparait beaucoup trop restrictive du point de vue de plusieurs de ses véritables utilisateurs. Avec une ouverture maximale de F1.7, ce Lumix G 42.5mm permet une bonne discrimination du sujet versus son environnement d'avant ou d'arrière-plan. L'effet ne sera pas aussi extrême comparé à sa grande soeur soit le Leica DG Nocticron F1.2 ASPH. Power OIS mais en situation normale de prise de vue, on pourra apprécier à juste titre qu'une faible et restreinte profondeur de champs permettra une marge de manoeuvre bienvenue en terme de mise au point du sujet principal.


Avec une longueur focale fixée à 42.5mm, le photographe utilisateur de cette optique Lumix G devra nécessairement faire preuve d'une plus grande mobilité et porter une attention plus particulière à la composition finale de l'image enregistrée. Ces exigences pourront toutefois induire une meilleure analyse du contexte photographique et encourager une plus grande créativité de l'observateur photo. Il est bon de souligner que sans être un objectif spécialisé en macrophotographie, ce Lumix G 42.5mm F1.7 peut effectuer une mise au point rapprochée tout à fait honorable avec une distance minimale de 31cm du sujet. 

Coté performances optiques, le Lumix G 42.5mm F1.7 ASPH. produit des images de haut niveau d'une définition supérieure et pratiquement exemptes d'aberrations. Son rendu chromatique est riche et bien découpé. Sa mise au point automatique est précise et rapide. La mécanique de l'autofocus et de la stabilisation est discrète bien que pas totalement silencieuse. La mise au point manuelle s'effectue à l'aide d'une bague rotative assez large dont la commande est électronique plutôt que mécanique, et sans butée d'arrêt pour l'infini ou la distance minimale. À noter également que la vitesse de rotation de la bague de mise au point manuelle fait varier sa réactivité.

La plage des distances focales pour un objectif catégorisé comme normal en format de capteur M4/3 est souvent situé entre les distances focales allant de 15 à 25mm probablement parce qu'on privilégie un angle de champs visuel d'au moins 45-47 degrés. D'un autre coté on qualifie aisément de petit téléobjectif des optiques ayant un faible grossissement (de moins de 2X) alors que ces objectifs sont fréquemment employés dans des contextes larges de prises de vues comme la photographie urbaine ou de voyage et même de paysage. En ce sens le Lumix G 42.5mm F1.7 pourrait assimilé au groupe des objectifs standard malgré son angle de champs plus étroit de 29 degrés, sa grande qualité demeurant la quasi absence de distorsion optique. 

***

Il est remarquable de constater le coté mythique de cette longueur focale, entre 42.5 et 45mm, chez la communauté des adeptes du format numérique M4/3 et les fabricants d'optique l'ont bien compris en étoffant leur offre de plusieurs variations d'objectifs mais il en demeure pas moins que ce Lumix G 42.5mm F1.7 ASPH. Power OIS (tout comme le M. Zuiko 45mm F1.8) représente bien l'essence même de ce format compact et miniature M4/3 tout en offrant une performance optique exceptionnelle.

Photos Daniel M


14 avril 2025

Où sont les photographes?


 Chaque nouveau projet photographe à l'extérieur de mon cocon-habitat est l'occasion d'observer comment la passion photo se traduit dans notre environnement humain car il y a eu au cours de son histoire plusieurs vagues successives de photographes en herbe dont la dernière fut personnifié par le tsunami auto-portraitiste des smartphones et iPhones de cette planète bien encombrée.

Et je dois admettre que le photographe enthousiasme d'antan semble une espèce en voie d'extinction, l'intérêt général s'étant vaporisé dans la ionosphère de la contemplation personnelle et exclusive. J'ai bien vu quelques rarissimes survivants-adeptes d'un art visuel en péril mais même ceux-ci ne partageaient plus cette frénésie passée du déclic impulsif de naguère. 

Ce n'est certainement pas la difficult technique d'utiliser les merveilles actuelles, ni leur coût d'acquisition trop élevé (quoique...), ni même leur autonomie et leur capacité d'enregistrement qui, aujourd'hui, peuvent freiner notre désir de pratiquer l'Art photographique. C'est peut-être du à notre incapacité grandissante à observer le réel, l'authentique et lui témoigner un respect et lui souhaiter une certaine pérennité parmi nos pairs d'aujourd'hui et de demain, qui sait ou saurait nous le dire?

Il y aussi cet espace d'échange entre photographes qui se rétrécit d'année en année mais qui est souvent essentiel à l'entretien de notre intérêt pour cette passion artistique et documentaire. Il y a également cette surenchère d'images réelles ou non. de plus en plus préfabriquées, qui nous submerge et qui sape notre énergie créatrice en nous relevant au rang de simples consommateurs de l'éphémère. 

Où sont les photographes? Telle est la question...

iPhoto Manon P

12 avril 2025

Souvenirs (récents!) de la Martinique



 Après trois courtes semaines de visite en Martinique en sillonnant la contrée du nord au sud, quelles brèves impressions en reste-t-il? Tout d'abord que la Martinique est certainement un département français mieux pourvu que sa soeur antillaise qu'est la Guadeloupe. Que l'accueil des martiniquais étaient excellent malgré certaines recommendations étrangers de guides touristiques reconnus de la métropole, donc de France. Que le climat de la Martinique est bel et bien idyllique bien que sa météo varie de façon parfois surprenante (vent, soleil, ondées courtes et soudaines). Que sa végétation est luxuriante et que son littoral peut être spectaculaire. Que Fort-de-France est somme toute une grande capitale pour cette île aux nombreuses petites et charmantes communes. Bref les contrastes martiniquais sont nombreux et fort intéressants.

Pour le photographe en herbe, les opportunités martiniquaises sont multiples. Elles appellent à la disponibilité et à la versatilité de ce premier. La luminosité martiniquaise peut fluctuer beaucoup et en peu de temps. Par temps ensoleillé, la dynamique des hautes et basse lumières est grande et peut s'avérer un défi créatif important. Les espaces visuels peuvent très étendus ou, à l'occasion, plutôt assez confinés selon le sujet abordé. Pour ce séjour, j'ai privilégié une combinaison appareil-optique plus robuste (Lumix G95D  + G Vario 12-60mm) qui permettait de moins se soucier des conditions météo ou contextuelles de prises de vues et ce, au détriment parfois d'une évidente perte de discretion et d'un encombrement accru pour la prise en main de l'appareil photo n'étant pas un adepte de la bandoulière.

La Martinique mérite certainement notre attention photographique par son environnement, sa population et le contexte de sa présence planétaire. En voici donc quelques témoignages visuels: 

 




















Photos Daniel M

08 avril 2025

Clins d’œil martiniquais: La Savanne des Esclaves


 La Savanne des Esclaves

 C’est l‘œuvre acharnée et opiniâtre de son créateur, Gilbert Larose. Le site est surprenamment étendu et varié tant par ses présentations que sa flore locale. Dans ce monde actuel où le sectarisme qu’il soit racial ou culturel semble reprendre une prédominance inquiétante, il est fondamental que revoir le chemin parcouru de la décolonisation et de l’inclusion culturelle pour éviter les dérives proposées par une pseudo intelligentsia à la fois technocentriste, élitiste et népotiste. 

Un des aspects intéressants de la savanne des esclaves, est qu’elle dépeint non seulement les conditions atroces et inhumaines de l’esclavagisme mais aussi la résilience de cette communauté de misère, d’exploitation et de répressions incessantes qui réussit à survivre à sa propre libération qui la laissa sans ressources et sans support de la part de la société ségrégationniste européenne. Et il y a aussi ce rappel des premières communautés autochtones qui nous renseignent sur un peuplement qui a précédé la venue des européens. 

La Savane des esclaves est un parcours tortueux et montagneux au propre comme au figuré des extrêmes que notre société humaine peut générer mais aussi des espoirs qu’elle peut susciter pour un avenir meilleur.









Photos Daniel M


07 avril 2025

Clins d’œil martiniquais: l’Habitation Clément


 Ce séjour en Martinique
nous a permis de visiter brièvement ce trésor culturel qu’est l’habitation Clément, classée monument historique depuis 1996. C’est un environnement riche en opportunités visuelles que le photographe en herbe peut explorer à sa guise avec enthousiasme et créativité. En voici quelques témoignages de mon cru:

Photos Daniel M