Sommes-nous à l'automne de la photo traditionnelle? |
Depuis les débuts fort modestes de ce blog-photo, je me suis interrogé à maintes reprises sur la pertinence et l'impact de la photo en général dans notre e-société actuelle. Car au delà de la multitude d'instantanés très éphémères apparaissant puis disparaissant sur notre univers Web, que reste-t-il de l'expression visuelle et de son message sous-jacent? Si on extrait toutes les représentations stéréotypées qui bombardent nos écrans, peu d'images d'impact traverse l'épreuve du temps et du rappel de la mémoire individuelle et collective.
Il y a sûrement une part de responsabilité de cette consommation sans lendemain de l'illustration qui provient des supports virtuels utilisés, les écrans pour ne pas les nommer, par la plupart des auteurs-spectateurs. En effet la disparition de supports photographiques imprimés, plus permanents à court et moyen terme, freine la conservation, la propagation et le partage entre nous du contenu visuel. En absence de toute pérennité de l'oeuvre, il ne reste peu ou pas d'oeuvres référentielles marquantes à transmettre aux générations futures. Car c'est vraiment l'imprimé qui exprime le mieux la finalité de l'image bi-dimensonnelle.
La photographie comme mode d'expression original reste pertinente |
Car il s'agit bien de consommation et non plus d'apprentissage ou de référence visuelle par l'observation photographique. Et l'acte de consommation se base essentiellement sur le désir de confrontation sécuritaire recherché par le.. consommateur. Et c'est là ou les images stéréotypées polluent littéralement notre univers visuel au détriment de la créativité, de l'expression divergente et de l'impact de l'oeuvre bi-dimensionnelle.
Alors que nous réserve l'avenir de la photographie coincé dans l'appétit insatiable de l'image de consommation et le désir de l'expression originale d'une oeuvre visuelle. Les outils pour la réalisation des deux tendances existent toujours tout comme les canaux de diffusion. En fait le choix est d'abord culturel et c'est notre société-civilation qui tranchera à la fin.
La photographie comme mémoire socio-culturelle |
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