devant / derrière la caméra

29 mars 2018

Le monde de la photo d'aujourd'hui: une conversation visuelle virtuelle éphémère!

Sommes-nous à l'automne de la photo traditionnelle?


Depuis les débuts fort modestes de ce blog-photo, je me suis interrogé à maintes reprises sur la pertinence et l'impact de la photo en général dans notre e-société actuelle. Car au delà de la multitude d'instantanés très éphémères apparaissant puis disparaissant sur notre univers Web, que reste-t-il de l'expression visuelle et de  son message sous-jacent? Si on extrait toutes les représentations stéréotypées qui bombardent nos écrans, peu d'images d'impact traverse l'épreuve du temps et du rappel de la mémoire individuelle et collective.

Il y a sûrement une part de responsabilité de cette consommation sans lendemain de l'illustration qui provient des supports virtuels utilisés, les écrans pour ne pas les nommer, par la plupart des auteurs-spectateurs. En effet la disparition de supports photographiques imprimés, plus permanents à court et moyen terme, freine la conservation, la propagation et le partage entre nous du contenu visuel. En absence de toute pérennité de l'oeuvre, il ne reste peu ou pas d'oeuvres référentielles marquantes à transmettre aux générations futures. Car c'est vraiment l'imprimé qui exprime le mieux la finalité de l'image bi-dimensonnelle.



La photographie comme mode d'expression original reste pertinente
Mais il y a un certain espoir qui s'exprime par la tenue répétée mais souvent discrète d'expositions photographiques, par l'édition de recueils ou d'essais parfois et souvent à compte d'auteur et par la réapparition de publications un peu underground mais toujours à l'affut de la belle illustration. Par contre pour le citoyen ordinaire de ce monde la mise au rancart de support d'images comme l'album photo pourrait sonner le glas de l'historique familial ou individuel car les formes de mémorisation électronique actuelle sont pour le moins très éphémères et difficiles à consulter de façon aléatoire. Plusieurs nouvelles habitudes de consommation d'images au rythme accélérée ont contrevenu à tout effort véritablement sérieux de conservation de l'expression photographique.

Car il s'agit bien de consommation et non plus d'apprentissage ou de référence visuelle par l'observation photographique. Et l'acte de consommation se base essentiellement sur le désir de confrontation sécuritaire recherché par le.. consommateur. Et c'est là ou les images stéréotypées polluent littéralement notre univers visuel au détriment de la créativité, de l'expression divergente et de l'impact de l'oeuvre bi-dimensionnelle.

Alors que nous réserve l'avenir de la photographie coincé dans l'appétit insatiable de l'image de consommation et le désir de l'expression originale d'une oeuvre visuelle. Les outils pour la réalisation des deux tendances existent toujours tout comme les canaux de diffusion. En fait le choix est d'abord culturel et c'est notre société-civilation qui tranchera à la fin.

La photographie comme mémoire socio-culturelle

24 mars 2018

Le Panasonic Lumix G Vario 12-60mm F3.5-5.6 Power OIS: l'objectif des méga-stars!



Il fait souvent parti des grandes premières mais sans pour autant porter ombrage à la vedette du moment qu'il s'agisse du GX8, du G85 ou encore du tout dernier GX9. Ila tous les atouts du coéquipier modeste et travailleur, sans éclat mais suffisamment efficace et surtout versatile qui s'adapte aux circonstances. Cependant il ne saura jamais un grand champion et toute reconnaissance de sa contribution restera ingrate sinon indifférente.

Je parle évidemment du Panasonic Lumix G Vario 12-60mm F3.5-5.6 Power OIS. Mon premier contact avec cette optique date en effet de mon essai du modèle GX8. Aujourd'hui il a été maintes fois enfoui dans le terreau de l'oubli par l'éblouissant Leica DG Vario-Elmarit 12-60mm F2.8-4.0 Power OIS, une vrai merveille celui-là. Pourtant cet objectif G Vario 12-60mm F3.5-5.6 OIS constitue un excellent investissement pour votre parc optique surtout si vous profitez de son tarif d'aubaine inespéré lors de l'achat d'un G85 ou d'un GX9, c'en est même indécent!

La couverture de ce zoom trans-standard démarre par une position grand-angle de 12mm ayant un angle de champs de 84 degrés pour se terminer par limite téléphoto respectable de 60mm de 20 degrés. Il a donc toute la versatilité voulue pour répondre à plusieurs situations photographiques diversifiées comme la photo urbaine, l'architecture, la photo spontanée et même le portrait. En voyage c'est un outil sérieux pour celle ou celui qui privilégie la souplesse mais aussi la légèreté de son matériel de prises de vues. Parlant poids il dépasse à peine les 200 grammes (210g) et peut facilement s'harmoniser avec un boitier plus compact comme les GX85 et GX9. Fourni avec un pare-soleil en forme de pétales il s'accommode des filtres-accessoires de diamètre réduit de 58mm.

Bien entendu son principal handicap reste son ouverture maximale variable plutôt minimaliste de F3.5-5.6. Ce faisant le contrôle de la profondeur de champs demeure théorique sauf si la distance photographe-sujet est très courte et que la distance focale choisie se retrouve dans les les 50-60mm. Et donc le pouvoir séparateur de ce 12-60mm est faible du fait de sa zone de netteté assez étendue. Compte tenu de son poids il s'agit d'une construction en composite mais l'action des bagues de distances focales et de mise au point est malgré  tout fluide et positive.

La présence du stabilisateur optique du Lumix G Vario 12-60mm F3.5-5.6 Power OIS est déterminante pour une utilisation toute circonstance particulièrement quand la luminosité du sujet est faible. Combiné avec un système de stabilisation embarqué dans le boitier de l'appareil photo le ou la photographe bénéficie d'un outil optique répondant aux exigences les plus pointues.






Coté imagerie Lumix G Vario 12-60mm F3.5-5.6 Power OIS ne déçoit pas avec une bonne performance tant en résolution qu'en colorimétrie. Les résultats sont bien prévisibles et son grand champs visuel en position grand angulaire en fait un objectif contextuel de premier plan. En milieu urbain il a cette souplesse qui induit à une plus grande recherche de sujets et encourage une créativité plus poussée en composition. Bref une optique "canif suisse" pour tous les baladeurs-photo.








Le Panasonic Lumix G Vario 12-60mm F3.5-5.6 Power OIS qui est le choix du manufacturier pour mettre en vedette ses stars du moment comme le GX9 est aussi un excellent outil de travail pour s'initier et approfondir sa passion photographique.



23 mars 2018

Panasonic Lumix G85 / G80: la simplicité a meilleur goût!

Le Panasonic Lumix G85 / G80: un survol français

(English previous post on the Panasonic Lumix G85)

Panasonic m'étonnera toujours avec les cycles de présentation de ses différents modèles. À la suite d'une période de relative tranquillité voilà que les lancements de nouveaux produits se bousculent au portillon des entrepôts Internet, des tablettes des revendeurs et des sacs-accessoires des utilisateurs. G9, GX9, GH5s, etc envahissent notre univers des appareils numériques de format MFT ou M4/3 et relèguent bien des modèles "néo-anciens" très efficaces comme les G85, GH5, GX8 ou GX85. Et pourtant ces derniers ont encore tellement à offrir, il faut donc profiter des aubaines avant l'inexorable assèchement des inventaires!

Le Panasonic Lumix G85 / G80 constitue à mon sens l'un des appareils numériques avec un capteur MFT de 16 méga pixels les plus efficaces de cette génération. Il réunit plusieurs éléments gagnants dans un boitier de présentation plus modeste qui rappelle de précédents designs d'origine teutonne. Cependant dès sa prise en main on ressent un confort ergonomique indéniable qui incite à l'usage et son interface  matérielle et virtuelle (menu) est relativement aisé à assimiler. Ce n'est pas, il faut ajouter, un appareil photo à destination professionnelle, donc pour un usage hyper intensif et commercial, mais son boitier est conçu pour résister aux intempéries. Bref il passe partout, été comme hiver, au soleil ou dans l'averse. Bien sûr il convient de le combiner avec une optique d'accompagnement tout aussi à l'épreuve des conditions adverses.

Le Lumix G85 / G80 est suffisamment léger pour tenir en main de façon prolongée sans générer de fatigue corporelle gênante de l'utilisateur si on lui adjoint un objectif standard de dimensions et de poids acceptable. Dans le cas contraire l'adjonction de la poignée optionnelle DMW-BGG1 peut être d'un support certain en plus de multiplier par deux l'autonomie énergétique de l'appareil. À mon sens les qualités du capteur embarqué du Lumix G85 peuvent se comparer à tout autre résultat d'image de qualité supérieure et assurément surpasse toute exigence proposée par une diffusion sur écran électronique. Alors pas d'inquiétude de ce coté pour se servir pseudo-professionnellement du modèle. Il n'y a qu'à porter une attention particulière dans la protection tout-terrain du G85 et ne pas s'en servir comme marteau d'urgence par exemple...

Je ne vais pas passer en revue toutes les caractéristiques techniques du Lumix G85 / G80 car vous pouvez consulter aisément différentes pages Internet spécialisées en revue technique des appareils photo et plus encore vous pouvez télécharger facilement de la page support du site de panasonic.com son manuel d'utilisation sur votre tablette ou mobile. Je vais donc me concentrer sur les points que j'apprécie plus particulièrement du Lumix G85.

Commençons par son petit coté "carré" qui lui revêt un look SLR indiscutable peut-être à la manière de de certains Leica R d'une époque révolue de l'argentique à grande échelle. Les lignes du boitier sont très heureusement épurées, bravo pour avoir résister à l'appel de la fioriture de tout acabit. La tendance n'est ni nouvelle, ni unique en soi mais l'effort de créer un outil compétent mais modeste d'aspect mérite d'être souligné. Toute l'information essentielle des paramètres variables de l'appareils apparaitra soit dans le viseur électronique (EVF), soit sur l'écran arrière au choix de l'utilisateur. Il est inutile d'ajouter des écrans redondants sur le plateau supérieur d'un appareil numérique en voulant imiter les anciens SLR de l'ère argentique ou alors il faut privilégier des modèles appareils avec les commandes directes d'ouvertures du diaphragme, de temps de poses et de distances de mise au point.

Avec un viseur électronique l'utilisateur est toujours en mesure d'évaluer plus ou moins précisément le résultat final de l'image captée par l'appareil. Mais plus encore le photographe peut évaluer les effets des corrections de colorimétrie, d'exposition, de mise au point, de profondeur de champs ou de tout autre effet avant la prise de vue, un avantage indéniable sur tout autre viseur optique passéiste. Grâce cet avantage technique l'usager fonctionne presqu'à coup sûr sans l'ancienne incertitude de l'ère argentique. Bref l'expérience de prise de vues se réalise en temps réel et sur le terrain, merci monsieur numérique. Et j'allais dire aussi à l'économie mais le prix de la mémoire numérique étant ce qu'il est cet argument devient un peu caduque.

La poignée latérale intégrée au boitier est un grand avantage non seulement parce qu'elle assure une prise en main confortable et sécuritaire mais aussi parce que son intégration évite les dédoublements de commandes présents sur d'autres modèles d'appareils avec poignée optionnelle. Le bloc d'alimentation optionnel DMW-BGG1 situé au bas du Lumix G85 / G80 ajoute un support vertical très préhensile avec les commandes de prise de vues appropriées et double l'autonomie de l'appareil. Ce bloc permet une rotation avec trois blocs-accus qui évite de sortir celui situé dans le boitier qu'on peut conserver en cas d'urgence absolu. Rappelons l'autonomie proclamé du manufacturier de plus de 300 déclics par bloc-accu. L'accès latéral de la carte mémoire est très apprécié surtout si vous télécharger vos fichiers directement de la carte via le port intégré de votre portable.

L'écran tactile du Lumix G85 / G80 est un modèle du genre et permet à l'utilisateur d'avoir un accès direct et facile à toutes sortes de fonctionnalités de l'appareil. Son fonctionnement intuitif prévient l'usage répété du menu de l'appareil certes touffu mais aussi beaucoup moins attrayant. De même le menu rapide (Quick Menu) est une autre façon de faire les ajustements critiques pour les paramètres les plus courants du Lumix G85 / G80.

Parce que le Lumix G85 / G80 n'est pas vraiment un appareil des plus compacts surtout comparé aux autres modèles de style "rangefinder", ses commandes sont relativement bien dispersées sur la surface du boitier évitant ainsi beaucoup de touches accidentelles et malencontreuses. Certains leviers comme celui sélectionnant le type de mise au point sont des commodités vraiment appréciés des utilisateurs. Tous les modes d'exposition sont également aisément accessibles et deux de ceux-ci, C1 et C2, sont paramétrables de façon individuelle pour un usage exclusif à la volée. Plusieurs variations d'utilisation sont possibles pour les mêmes fonctionnalisés indiquant ainsi la grande souplesse d'opération du Lumix G85 / G80 pour ses propriétaires. Le déclenchement est doux et discret. L'interrupteur de tension est logiquement situé à droite du boitier mais peut être difficile d'accès. Les rondelles avant et arrière de réglages multi-assignations sont bien localisées quoique légèrement trop excentrées vers le coté droit ce qui rend la manipulation d'une seule main de l'appareil plus hasardeuse. La permutation viseur-écran est efficace et l'on peut se limiter à l'action du viseur en renversant l'écran vers le boitier ce qui le protègera et évitera ainsi son fonctionnement continu très énergivore (dans ce cas le viseur ne s'allumera que si vous l'utiliser). Le bouton test Fn4 de visualisation de profondeur de champs est situé à l'arrière ce qui est moins intuitif que sur le devant du boitier et il n'est pas signalé d'un symbole de reconnaissance  inscrit.

Le flash d'appoint incorporé du Lumix G85 /G80 est très utile pour déboucher les ombres à contre-jour pour peu que le ou les sujets sont situés à une distance raisonnable. L'ajout d'un flash externe comme le Panasonic FL360L est recommendable pour celles et ceux qui ont besoin fréquemment d'un éclairage d'appoint et veulent ainsi éviter de trop taxer l'autonomie du bloc-accu de l'appareil. Enfin le flash intégré du Lumix G85 peut servir de flash-source (Command flash) pour une installation comprenant un ou plusieurs flashes externes et indépendants. À noter que la fonction Fn1 permet de doser la puissance du flash intégré en relation avec l'exposition de la lumière ambiante.

La prise du trépied du boitier du Lumix G85 / G80 est située dans l'axe de l'objectif mais celle du bloc d'alimentation DMW-BGG1 ne l'est pas. La prise de télécommande filaire de déclenchement est située latéralement avec les autres prises de microphone externe, de liaison USB et (Mini)HDMI.

Prenez note que selon mon habitude je ne traiterai pas des fonctionnalités propres au mode vidéo du Lumix G85 / G80. Je laisse cette partie aux spécialistes du médium.

L'imagerie générée par le capteur numérique MFT de 16 méga-pixels du Lumix G85 / G80 reste à la hauteur des meilleurs appareils de sa catégorie. La colorimétrie et l'exposition du Lumix G85 sont très prévisibles avec un ajustement automatique des profils de température couleur assez performant en particulier lorsqu'il est en présence de sources d'éclairage mixtes. Le rendu monochrome (noir et blanc) disponible en deux rendus est exemplaire comme la plupart des modèles MFT de Panasonic. L'option monochrome est accessible via différentes fonctionnalités et peut être configurée en mode personnalisé C1 ou C2 le cas échéant. D'autre part plusieurs variantes de palettes couleur sont aussi présentes dans les menus de l'appareil. À cette étape d'utilisation du Lumix G85 / G80 votre interprétation de l'image peut s'affirmer sans grande contrainte.



Dans ce modeste survol, il me reste à souligner le plaisir créatif d'utiliser le Panasonic Lumix G85 /G80 et d'en apprécier la grande versatilité et sa discretion d'emploi. L'appareil est réactif et se prête bien à l'exercice de la photographie spontanée (on the spot!) mais aussi à celle de la prise de vues plus sophistiquée si vous le souhaitez. Bref un investissement minimum pour un maximum de plaisir avant-après photo.



P.s. Le Panasonic Lumix G85 / G80 est-il un appareil compact?

Tel est la question pour le ou la photographe au quotidien qui désire un appareil aux dimensions réduites, plus discret mais toujours compétent. La réponse est simple. Le Lumix G85 / G80 est véritablement un compact qu'on a plaisir à tenir "en main" de façon quasi permanente. En effet ses dimensions s'apparentent très bien à d'autres modèles à viseur décentré (rangefinder) comme le Lumix GX8 ou encore à viseur centré comme les Olympus OM-D E-M5/10 avec poignée latérale optionnelle. Ce qui rend unique le Lumix G85 / G80 est justement l'intégration d'une poignée latérale très confortable et sécuritaire pour l'utilisateur sérieux et évite ainsi le dédoublement intempestif des commandes sur une poignée optionnelle.



08 mars 2018

Pour moi, pour toi, pour elle ou lui: tes désirs sont ma ruine !



L'ambivalence d'une passion se traduisant par l'acquisition (onéreuse!)
des deux types d'appareil en visée indirecte et directe
C'est inévitable, on aime bien se procurer un nouvel appareil en propre comme au figuré! Que voulez-vous c'est inné dans notre volonté d'essayer, de posséder, d'afficher, etc. Depuis les pointes de flèches et les premiers casse-pipes de la dernière période glacière l'espèce humanoïde est attiré par le pouvoir réel ou appréhendé des objets de tout acabit. Et dans le domaine de la photographie c'est encore plus flagrant. Et maintenant que les appareils photos sont devenus aussi des objets d'art ou des bijoux luxueux cette tendance devient encore plus prononcée.

Il y a longtemps que je participe à cette vague de la recherche sans fin du bel outil-objet photographique. À la limite il me sont tous attirants mais certains prennent plus de temps à se faire aimer et j'avoue quelques mal-aimés notoires malgré toute ma bonne volonté. Il semble même que certains manufacturiers bienheureux sur leur vieille renommée, bonjour Canon et Nikon, ont abandonné toute nouvelle recherche d'esthétisme au profit du.. profit! Mais pour d'autres quelle imagination et quelles belles réalisations ont peuplé ces dernières années notre univers de photo-caméras-consommateurs. Merci Sony, Fujifilm, Panasonic, Olympus pour tous ces beaux efforts.




Comme beaucoup d'autres je suis partagé entre les ténors de la visée centrée autrefois défendue par les SLR, reflex mono-objectif, et les irréductibles de la visée décentrée anciennement représentée par les viseurs à télémètre couplé de l'épopée argentique.  J'ai donc opté pour les deux me ruinant ainsi à maintenir tant bien que mal mon budget photo à un niveau au seuil du déraisonnable. Et l'on comprend les quatre fabricants de l'heure, Sony, Fuji, Pana et Oly, d'offrir ces deux possibilités si adroitement.

Le même dilemme se pose pour le choix des optiques à pourvoir pour ces boitiers numériques modernes. Doit-on privilégier ces superbes et compactes focales fixes mignonnes comme tout ou choisir la versatilité des objectifs-zoom plus encombrant mais si souple d'emploi? Pour ma part j'ai résolu l'énigme en couplant les fixes avec les modèles à viseur décentré et les zooms avec les appareils à viseur centré. Par contre j'ai tendance à commettre de fréquentes digressions à cette règle en inversant les combinaisons, d'où l'importance de ne choisir qu'un seul système...

Autre sujet de controverse, balayons sous le tapis tous ces pseudo arguments du coté utilitaire de nos outils-objets car la plupart de ceux-ci sont désormais capables de produire de belles images, si vous le souhaitez bien entendu, car en vitrine ce n'est pas un absolu ceci étant dit pour tous ces Leica de collection. Cependant sur la "table à café"(Coffee table) il pourrait vous prendre l'envie irrépréhensible de faire une photo, qui sait? Heureusement il y a ces modes tout-auto très performant à votre disposition pour réaliser à la volée "la" photo du siècle, ne soyons pas modestes s'il-vous-plait.

Avec deux appareils je peux facilement auto-photographier mes beaux outils-objets pour les afficher sur mon blog par exemple! Ne vous demandez pourquoi les grands fabricants consacrent une fortune pour s'assurer de diffuser des illustrations impeccables de leurs produits et cela n'est certainement pas nouveau car Dieu sait comment j'ai pu rêver de ces beaux Nikon, Pentax, Minolta, Canon, Olympus et autres présentés dans de superbes dépliants, encarts et cahiers en couleur imprimés sur papier-carton glacé, il y a même un marché de revente de ces anciennes publications données gracieusement à l'époque!

Mais je m'égare et il y a bien des musées d'équipement photographique que j'aimerais m'égarer aussi à l'occasion si les frais de déplacement et de séjour ne seraient si élevés en Europe et en Asie. Entretemps il y a tous ces beaux sites Internet sur certaines collections d'appareils comme Leica, Nikon, Olympus et j'en passe. Et ces sites fort bien documentés pour la plupart ne peuvent qu'accroitre votre passion pour le bel outil-objet.

Comme toute passion "d'art" celle concernant l'équipement photographique peut être onéreuse et même très. Alors laissons le soin au "musées" corporatifs et aux mécènes spéculateurs de ce monde le soin de créer des collections originales et contentons-nous de la contemplation sélective et actualisée de quelques beaux spécimen de notre goût du moment (1).

(1) N'oubliez pas de conserver l'emballage d'origine pour la revente... !


Long gone but lovely cherished Leica I G w/optical viewfinder